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A cloche pied entre les identités métisses et cosmo-poétiques


J'aime la philosophie africaine et afro-caraïbéenne - de Achille Mbembe à Anthony Appiah, de Felwine Sarr à Edouard Glissant...J'ai du mal à l'extraire de la dimension poétique portée par Senghor, Birago Diop, Labou Tansi, Depestre.... J'y trouve une fraîcheur et un mouvement vital si puissant que je ne suis pas étonné de l'intérêt des africains pour Bergson.

Le grand brassage inter-ethnique africain, les traumas du continent, l'ébullition créatrice d'une population majoritairement en situation de survie et de débrouille, la pulsion de vie génésique, la fécondité créatrice de nouvelles générations connectées, les archipels des diasporas, la lente montée démocratique...Tous ces éléments laissent à penser que les afriques vont devenir capitales pour l'avenir commun. Je partage avec tous les paroliers du monde que j'ai évoqué plus haut une africanité de fond qui est chez moi plus précisément diasporique iibéro-bebère maghrébine et afropéiste, irriguée par les universels et les communs, ouverte aux polycentralités philosophiques du monde. Je goûte aux Upanishad, au Coran, au Srimad Bhagavatam, au chants rythmés des védas, au Zend Avesta et ses adresses à Zarathoustra, mais aussi les lentes mélopées peules, les stridences et rythmiques vocalisées des pigmées, les modulations cantatrices mauresques...


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