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La méditation des oiseaux !


Parmi les huit pratiques évolutionnaires il y a la méditation de Kébélé, la méditation des oiseaux. Elle active nos liens profonds avec la gente ailée, avec la chouette, l'aigle ou le colibri. Elle nous relie aux mésanges des jardins et jusqu'aux moineaux des villes dont la présence agile et mutine parle à ceux qui prennent le temps de les regarder. Elle nous rend familier des corbeaux et des toucans, de la floraison inouie des êtres aériens dont les ballets, les parades, les chants et la candeur nous enchantent et nous inspirent. C'est la méditation la plus philosophique. Elle s'éveille naturellement en nous lorsque nous regardons un beau paysage, lorsque nous admirons notre environnement terrestre depuis le hublot d'un avion. Par elle nous éprouvons à la fois le poids de notre présence au monde et la légereté de nos êtres.

Nous apprenons à prendre de la hauteur, à nous déprendre de soi et des autres. A nous enivrer des grands airs des altitudes intérieures.

Nous découvrons que notre coeur a des ailes. Que chacun de nous porte une part du ciel. Et que lents, graves et fidèles les nuages transportent les rêves philosophiques de notre espèce. Il suffit de regarder leurs caravanes cotonneuses avec le coeur bien présent dans les yeux pour y découvrir les inspirations des poètes et des penseurs. Il y a plusieurs niveaux à la méditation de Kébélé. Il y a des stations et des haltes comme dans le merveilleux "Voyage de Nils Holgersson" ou avec le fabuleux Sîmorgh soufi de Attar. Il y a aussi la plongée dans le futur de notre espèce en chevauchant les moteurs du temps. Pourquoi le terme Kébélé ? C'est un secret ancien qui luit au coeur de chacun de nous. Un mystère enclos dans les livres de Christia Sylf. Que je vous inviterais à découvrir bientôt.


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